Auguste Emile Léon Wissenbach (1893-1914)

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Auguste Emile Léon Wissenbach
Naissance 1893 à Paris 15ème arrondissement
Décès 1914 à Herseranges (Meurthe-et-Moselle), à l'âge de 21 ans
Régiment 76ème régiment d'infanterie
Classe 1913
Bureau de recrutement Seine 2ème bureau

Auguste Emile Léon Wissenbach, né le 22 avril 1893 à Paris 15ème arrondissement, est le fils de Charles Isidore Wissenbach et de Marie Théolie Thierry. Ses parents sont domiciliés : (non renseigné).

Célibataire, il réside : 131, rue de Silly à Boulogne.

Il exerce la profession de (à renseigner).

D'après le recensement militaire, il répond à la description physique suivante :

cheveux : bruns yeux : jaunes
front : fuyant nez : rectiligne
visage : ovale teint :
lèvres : bouche :
menton : lobe de l'oreille :
oreilles : sourcils :
taille : 1m67 marques particulières :

Il sait lire, écrire et compter (degré d'instruction 3).

Il sait également :

  • faire du vélo
  • nager


Parcours militaire

Il est recruté sous le matricule 3282 au bureau de recrutement : Seine 2ème bureau. Soldat du 76ème régiment d'infanterie, il meurt le 22 septembre 1914 à Herseranges (Meurthe-et-Moselle), à l'âge de 21 ans.

Mention : "Des suites de ses blessures"

Il a reçu une ou plusieurs distinctions :

  • (à préciser)

Le corps est inhumé dans une tombe individuelle du carré militaire "Longwy-Haut" situé à Longwy (Meurthe-et-Moselle) (tombe n° 4).

Son nom figure sur un ou plusieurs monuments commémoratifs : (à préciser)

Documents

Livret militaire

Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 5 H 20.

Carnet de route, 10 août 1914-20 août 1914

Transcription : Récit de ce que j’ai fait depuis le 10 Août 1914 (guerre franco-allemande)

  • 10 Août Marche militaire forcée de Mécrin à Jennicourt (33 kilomètres) par une chaleur de 40 degrés, avons tous arrivés exténués de fatigue, en arrivant au cantonnement j’ai tombé de fatigue, et me suis trouvé mal, ainsi que mon caporal Dinterger qui pourtant lui, revenait de faire la campagne du Maroc. J’ai ou le fils Ternet de Melun et Pelletier.
  • 11 Août On est revenu de Jennicourt à Ambly sur Meuse, c’est-à-dire 3 kilomètres en arrière de notre marche, pendant ce trajet-là nous avons bu le dirigeable (Adjudant Reau) faire une petite reconnaissance sur dessus de la vallée de la Meuse pour s’assurer si le 6e corps d’armée était bien concentré, il est venu par ordre du général commandant le 5e corps d’armée. En arrivant à Ambly, j’ai vu Antonin et Foucher puis Charles, Blesson et Chandioux.
  • 12 Août On est resté en position d’attente
  • 13 Août On venu d’Ambly à Rupt-en-Woivre, une douzaine de kilomètres de là on entend pour la 1ere fois le canon tonner au lointain. On passe la nuit seulement et l’on repart à 1h30 du matin.
  • 14 Août On arrive alors à Fromesay, là les chasseurs à cheval du 8e ont tué 2 hulfans et en ont fait prisonniers 9. En arrivant on nous a annoncé officiellement que le 1er combat aura lieu probablement cette nuit ] mais dans la
  • 15 Août nuit c’est à dire à 2h du matin, on part brusquement et l’on arrive aux environs de Maro-la-Tour, précisément à l’endroit exact où la grande bataille a eu lieu en 70, chose bizarre, là on nous signale l’ennemi à 3 kilomètres au plus, en avant de nous, nous prenons la position de combat, nous faisons des tranchées, et nous attendons l’attaque et 6h du matin nous avons tiré le premier coup de feu sur un aéroplane allemand (type monoplan (Taube) il était à peu près à 500 mètres, il nous mitraille sans résultat, nous avons répondu aussitôt sans l’atteindre, chose qui me parait certain.
  • 16 Août Restons dans les tranchées.
  • 17 Août Restons dans les tranchées. À Mars la Tour même un grand combat s’est livré nous sommes vainqueurs. Au rapport on nous annonce que nous sommes victorieux sur toute la frontière et que l’aéroplane (Taube) sur lequel nous avons tiré le 15 Août a été forcé d’atterrir parce que le pilote a été atteint par nos balles ils étaient deux officiers et ont été capturés.
  • 18 Août Partons des tranchées à 7h30 et allons en arrière garde à 10 kilomètres de la ligne de feu pour nous reposer.
  • 19 Août En attente à Mogeville. Avons vu une escadrille d’avions passer de bonne heure se dirigeant sur la frontière.
  • 20 Août [laissé en blanc]

Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 5 H 20.

Dossier nominatif constitué suite à son décès

Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 5 H 97.

Sources et liens